dimanche 6 août 2017

Amsterdam, pile ou face!

Le passage de la frontière entre le Danemark et l'Allemagne a marqué une fin et un choc frontal. La fin de notre périple
des 4 pays Scandinaves et le choc de retrouver comme sortie de nulle part une densité de véhicules sur la route, entre nombreux camions, et véhicules surpuissants qui peuvent laisser galoper leurs chevaux sur ces routes sans limitations. Autant arriver dans les pays nordiques où la sérénité est reine ne nous avait pas frappés, ça devait être tellement naturel, autant revenir dans des pays dans lesquels nous avons pourtant toujours vécu nous met une belle claque sur les joues et pas que! A tel point que même une petite pause sur une aire un peu en retrait de l'autoroute s'est très rapidement écourtée, nous avions l'impression de ne même pas nous entendre parler tellement les décibels y allaient de leur inquiétante mélodie.
Même en cherchant bien toutes les solutions possibles, le camion ne rentre pas dans une soute d'avion, il nous faut donc nous réadapter à notre environnement habituel. Réadapter est pourtant tellement opposé à habituel!




Nous faisons une halte d'une nuit dans la petite commune de Detern au Nord de l'Allemagne. Dans le quartier ou nous étions, une succession de petites maisons triangulaires étaient alignées, toutes plus mignonnettes les unes que les autres.








Nous démarrons tôt le lendemain matin en direction d'Amsterdam.
Après le concours de triangles, nous avons eu droit sur la route au concours de BOB.


Bob'Still Not Dead!!!l

A l'identique des paroles de Jacques Brel qui relataient le plat pays qui était le sien, les Pays-Bas sont eux aussi d'une platitude quasi parfaite et balayés par le vent d’où le nombre impressionnant d'éoliennes que nous avons croisées.




Spéciale dédicace pour Thierry ;-)


Nous arrivons à Amsterdam en tout début d'après-midi avec une circulation complètement fluide et une approche de la seule aire de camping-car que nous avons trouvée sur internet sans aucune embûche, ce qui n'est pas légion pour les autres grandes villes. L'aire se trouve sur la rive gauche d'Amsterdam, au bout d'une voie sans issue, on ne peut pas se tromper!
C'est avec un peu la frousse que nous allons demander à la très aimable gardienne s'il reste de la place. La seule solution de repli que nous avions envisagée était de faire comme pour Stockholm, se retirer loin et venir en train le cas échéant, mais à l'opposé de la Suède, l'exercice paraissait bien plus compliqué et onéreux ici.
D'avoir croisé doigts et papattes nous a été bénéfique, de la place il y avait, de la place avec électricité il y avait, de la place partout il y avait! Grosso merdo, nous nous étions inquiétés pour nada. (pour être honnête, je m'étais surtout inquiétée moi puisque la lourde tâche de trouver les bivouacs m'incombe. C'est bizarre, j'ai pourtant pas perdu de pari! Et pourtant ça résonne un peu souvent comme une punition de devoir plancher sans répit sur itinéraires et bivouacs, c'est la vie ma pov' Lucette!)!

Allons-y donc gaiement, nous en prendrons 2 et avec le jus et le 17!

2 = 2 nuits ce qui nous permettra de profiter pleinement de cette ville qui nous a tant été vantée par les copains qui y sont venus (pas énormément non plus) et les sites dédiés sur le net. Nous ne nous étions pas équipés de guide papier pour avoir lu qu'à Amsterdam on se sent chez soi, tout devrait donc être l'incarnation de la simplicité.
Le jus = l'électricité. Lorsqu'il est possible de se brancher, nous le faisons depuis quelques jours afin d'économiser le fond de bouteille de gaz qui nous reste en stock. Les bouteilles devront être vides pour embarquer sur le cargo, ce serait couillon de devoir en mettre une neuve quelques jours avant.
17 = emplacement au fond de l'aire comme vu sur le plan de la gardienne. Si seule la place N°1 à l'entrée avait été disponible, nous l'aurions prise aussi sans rouspéter hein!

L'aire reste une aire de grande ville, mais il ne faut pas se plaindre non plus, les emplacements sont largement assez grands et délimités ce qui évite toutes palabres inutiles du trop-ci, trop-ça, pas-assez-ci, pas-assez-ça. Nous avons lu des paragraphes entiers de personnes qui ronchonnaient. Ils devraient voyager plus et se rendre compte de ce que peuvent être des endroits pour bivouaquer dans les grandes villes. Nous, nous sommes contents de l'endroit et puis aussi d'y être arrivés aujourd'hui ou il y a beaucoup d'emplacements vides, ce qui selon les dires de la gardienne n'allait pas durer, nous sommes en pleine Gay Pride et les moments les plus forts auront lieu le week-end qui arrive.

Installés et les ventres rapidement remplis, nous partons en exploration. La gardienne nous a expliqué comment nous rendre dans le centre, c'est enfantin. Il suffit de rallier à pied l’embarcadère du ferry gratuit à quelques centaines de mètres de l'aire et ce dernier nous dépose en plein cœur de la ville à Central Station.

C'est en passant le premier portail qui nous éloignait de notre maison que le calvaire (bon allez j'exagère, mais quand même hihi) a décidé de faire la visite à nos côtés. 10 pas de faits à l'extérieur et nous avons déjà failli mourir 5 fois. 3 fois par des vélos nous fonçant dedans et les 2 autres par des scooters. On aurait pu nous prévenir de faire attention, nom d'un chien enragé! Ca démarrait sur les chapeaux de roues, P'tit Babzouk n'avait qu'une envie: rebrousser chemin (nous avions quand même fait 20m, ça aurait été dommage d'être allés si loin pour rien!).
Bref, nous arrivons jusqu'au ferry sans encombres en étant bien restés sur nos gardes et miracle, nous arrivons même jusqu'à Central Station après une vingtaine de minutes de navigation.
Et là au débarquement, c'est la gueeeeerrrrrrrrrrrreeeeeeeeeee, une fourmilière de vélos mais sans aucune règle de circulation et juste pour traverser 20m pour rejoindre un tunnel piétonnier nous avons laissé quelques gouttes de sueur et avions un P'tit Babzouk aussi bien accroché à nous qu'un poisson au bout d'un hameçon!

Dès les premières minutes, nous ne disions rien, mais l'impression était loin d'être positive dans nos têtes respectives.

P'tit Babzouk: "Qu'est-ce que ça sent? Ca donne mal à la tête" Nous lui avons expliqué la particularité d'Amsterdam quant à la légalité de consommation de cannabis, enfin nous lui avons dit ce que nous savions à savoir très peu puisque le sujet ne nous concerne pas.
En revanche il semblerait que la grande majorité des gens que nous croisons sont ici parce que concernés! Ca doit être pour eux l'Eldorado de pouvoir fumer leur petit pétard en pleine rue et avoir à portée de main des temples entiers d'objets aux effigies de la fameuse fleur de cannabis et pléthore d'objets susceptibles de leurs faciliter la vie de fumeurs!
Et à y être, autant en sur-profiter et puis quitte à être libre autant être crades et tout balancer par terre "t'façons on s'en tape, on est stone".

Nous avons donc erré plus que visité au milieu du brouhaha et de la foule. Il était d'ailleurs impossible de lever le nez pour admirer l'architecture ou tout ce qui nous entourait, nous avions d'autres préoccupations: éviter les passants et les collisions avec les 2 roues motorisés ou pas. En guise d'errances, nous avons arpenté en long et large 2 grandes artères parallèles, une piétonne et l'autre avec des véhicules et des travaux. Nous avons commencé par passer de l'une à l'autre en traversant de minuscules ruelles sombres, avec de nombreux coffee shops et autres bars glauques où beuveries et fumeries semblaient être en première division de ce sport national.
Au bout d'un moment, il nous fallait trouver un point d'accroche et d'attrait un petit peu plus fantasmagorique. Toute tentative d’échappatoire par visites de musée état pliée d'avance. Les 2 ou 3 que nous avons croisés mettaient en avant de très très longues queues d'attente.
Nous avions lu les éloges du marché aux fleurs flottant et c'est donc plan en main et aide de quelques personnes d'un certain age qui paraissaient elles bien habiter dans le coin que nous nous y sommes retrouvés.
Mais là encore, déception, nous étions bien loin de ce que nos lectures nous avaient vendu. Primo c'est parce que nous savions que le marché était sur les canaux que nous le savions, nos yeux ont juste découvert des estancots les uns à la suite des autres sans voir une bribe de canal entre chaque. Tous avaient en avant de multiples bulbes de fleurs magnifiques sur les photos à la vente, mais de fleurs naturelles nous n'avons vues. Et comble du business, tous ces marchands de fleurs ont diversifié leurs ventes avec les mêmes souvenirs made in china que leurs voisins d'en face uniquement dédiés au tee-shirts, casquettes, préservatifs, tulipes en bois et autres babioles censées enchanter les souvenirs de notre séjour.

Il était presque 18h, et temps de reprendre le chemin à rebrousse poils pour regagner la gare centrale et reprendre notre ferry.
Nous avons donc repris la même rue commerçante qu'à l'aller, sans s'aventurer dans les ruelles perpendiculaires en se sentant finalement comme nous l'avions lu "un peu comme chez nous" ; qu'est-ce qui ressemble le plus à un centre ville qu'un autre centre ville avec les mêmes boutiques qui ont les mêmes agencements, les mêmes produits....etc....et au final les mêmes clients. Nous avions été téléportés sans nous en être rendu compte, nous étions à Toulouse, c'était tout pareil!
Le retour a toutefois été moins violent que l'aller, il faut bien l'avouer, peut-être que nous nous étions un petit peu habitués!

Nous ne donnions pas trop nos impressions, mis à part P'tit Babzouk qui lui est resté sur son idée de départ "je déteste". Et je pense qu'intérieurement nous nous disions que si nous n'avions pas payé une seconde journée sur l'aire, notre visite d'Amsterdam aurait été signée d'un "END" ici. Notre ressenti était le cliché parfait d'une ville du sud (sans connotation péjorative autre que la réalité) avec ses saletés plein les rues, ses jeunes (très jeunes) venus uniquement pour se mettre la tête à l'envers qui était venue habiter au nord.

A l'arrivée du ferry sur l'autre rive, nous avons marché un peu dans le quartier et trouvé un petit bar sympathique ou nous nous sommes attablés pour boire un coup tranquillement avant de regagner le camion juste un peu plus loin.
Je vous parlerai un peu plus bas de ce quartier et de ce bar.














Les gigantissimes parkings à vélos, à entassement de vélos plus exactement

Vue de la gare centrale en s'éloignant avec le ferry







Ragaillardis que nous étions par ce passage dans ce troquet de quartier, c'est de pied ferme et avec l'envie plus vivace que la veille que nous repartons à l'assaut de la ville. Le sort en a été avec nous, puisque voyant le ferry approcher de l'embarcadère alors que nous n'étions pas encore arrivés, nous avons couru pour ne pas le rater.....sauf que dans la précipitation nous n'avons pas regardé sa destination. Et nous nous sommes trompés! Enfin nous pensions nous être trompés. Ce bateau nous a fait débarquer à droite de la gare centrale (je ne sais pas vous dire si c'était au Nord, Sud ou ailleurs, c'était à droite!), pile à l'endroit que nous avions prévu de rejoindre à pieds. Nous y sommes arrivés avant de marcher, l'erreur est belle parfois :-)
L'idée du jour pêchée la veille était de sortir des sentiers battus pour découvrir un Amsterdam un peu plus éloigné du top 10 des guides qui de toutes les façons était inaccessible de par tous les touristes qui lorgnaient dans la même direction de visite.
Nous avons donc commencé par faire un tour des grands canaux extérieurs pour regarder d'un air envieux toutes ces habitations flottantes, merveilles d'architectes un peu fous ou de fabuleux bricoleurs qui ont redonné vie à d'anciennes péniches. Tous les styles sont mélangés mais font un décor très harmonieux qui respire la douceur de vivre. Nous avons fait une longue halte sur les 2 péniches aire de jeux ou P'tit babzouk en a bien profité. Il n'était pas si tôt que ça, mais nous étions quasiment seuls sur les bords des canaux. Seules quelques personnes qui semblaient partir travailler passaient ainsi que le promeneur de chiens (et pour son métier, c'est certain qu'il vaut mieux que la foule n'envahisse pas les trottoirs!).
Nous avons pu à notre guise arpenter ensuite tous les petits canaux de Jordaan qui sont beaucoup moins fréquentés que les principaux plus proches du centre ville. Enfin à notre guise, il faut tout de même faire attention à tous les vélos qui circulent et les espaces sur les trottoirs étant largement investis par les autres vélos qui sont eux attachés.
Nos pérégrinations matinales nous ont emmenées jusqu'à la maison d'Anne Frank qui aurait pu être l'endroit que nous ne voulions pas rater. La queue paraissait raisonnable, nous nous sommes donc approchés et voyant des gens qui se faisaient refouler, nous sommes allés demander des renseignements pour obtenir les précieux sésames. L'histoire a été vite réglée! Les personnes dans la queue étant uniquement celles qui avaient fait des réservations par avance (très probablement longtemps à l'avance), le guichet pour les autres n'ouvrant qu'à 15h30. La dame nous a montré la queue pour atteindre ces guichets. Il y avait une vingtaine de personnes.....et il était à peine 10h du matin. Le choix a été vite fait d'abandonner l'idée de faire les piquets pendant 5h. D'autant qu'en ayant relu pour la Xème fois ce fameux journal il y a très peu de temps, Anne nous avait fait dans son journal intime une description tellement détaillée de la maison que nous pouvons presque dire l'avoir vue.








Trou de guet pour petit chien résident
Monsieur et ses 9 collègues de travail








Des rues entières où la consommation d'alcool est interdite

Mise en garde au sol












La ville entière était aux couleurs arc en ciel, églises, postes de police. Belle ouverture d'esprit!




Elle a bourlingué celle-là avec tous ses périples écrits sur les vitres



Trouver chaussure à son pied (il avait l'air ravi, hum! Ca ne devait pas être exactement la bonne pointure!)




Après avoir déjeuné de très bons bagels fourrés dans un bouiboui pas très loin du Hard Rock Café, nous sommes allés nous mettre au vert et à l'eau au Vodelpark qui est immense et aussi envahi de vélos! C'est fou, mais le seul endroit où nous avons pu lâcher un peu de mou sur la garde, c'est au bord de cette pseudo piscine faite pour que les enfants se trempent, les vélos étant condamnés à rester à l'extérieur du petit parc fermé.











Le musée le plus célèbre d'Amsterdam: Rijksmuseum
Amsterdam est une ville farcie de musées. Il y en a pour tous les gouts: celui des tulipes, de Vincent Van Gogh, de la ville, de la pipe, du fromage, des diamants, du sexe, de Madame Tussaud, de la bière, des sacs à main.....liste non exhaustive, il y a tous ceux que nous n'avons pas remarqués.
Les heures de queue ne faisant pas partie de notre planning du jour, nous n'en avons visité aucun. Non c'est faux, nous sommes entrés dans le musée du fromage qui lui était libre d'accès. Comment dire, lui aussi s'était mis aux couleurs de la Gay Pride, les étagères regorgeaient de petites boules multicolores qui faisaient plus penser à de grosses perles qu'à du fromage. Ca ne donnait pas très envie d'en couper des lamelles sur un bon morceau de pain. On aurait dit du plastique mis sous plastique tout comme étaient aussi en plastique les nombreuses meules qui égayaient (hum, tout est relatif) la vitrine extérieure. On ne dira pas que ça venait de Chine, faut pas pousser non plus, mais très certainement d'une production méga-industrielle implantée je ne sais où. Tous les magasins de fromages se ressemblaient, un peu comme le marché aux fleurs. Des boules de fromage et de nombreux souvenirs dans les rayonnages. Nous n'avons pas du tout trouvé de fromagerie digne de ce nom pour ramener des découvertes de l'autre pays du fromage. Il aurait fallu se perdre dans la campagne pour dénicher des perles!

Cerise sur le gâteau pour P'tit Babouk, nous avons croisé une concession Tesla où il était possible de grimper à l'intérieur et de toucher à tout. Le personnel présent nous y invitait même, les véhicules étaient là pour ça. P'tit Babzouk en a profité pour tout regarder et appuyer sur l'immense écran pour gérer l'intégralité de la voiture (portes qui s'ouvrent et se ferment, réglages en tous genre...etc...)





En regagnant la gare centrale pour rallier notre campement, nous sommes repassés par le centre ville qui grouillait autant que la veille, mais force est bien d'avouer que nous nous étions habitués, nous n'étions pas si mal que ça, mais pas à y habiter tout de même!


Le ferry nous a de nouveau emmenés sur l'autre rive, le verso d'Amsterdam, notre gros gros coup de coeur que nous vous avons réservé pour la fin!!!
I AM STERDAM vu de dos, le verso (il aurait fallu attendre 3h du mat' pour avoir le champ libre pour prendre une photo vierge d'alpinistes de lettres, et encore!)

20 minutes après avoir pris le bateau sur le quai numéro 1 de la gare centrale, nous débarquons à NDSM. Juste avant d’atteindre le quai, la surprise est au rendez-vous avec la longue et noire silhouette d’un sous-marin soviétique (un original, pas une copie!). Ce sous-marin a été paré d'une petite coquetterie, un diffuseur de bulles de savon a été installé en lieu et place de l'une de ses cheminées.



Article tirés de la toile pour expliquer ce fabuleux quartier alternatif devenu notre petit QG pendant 2 jours (l'aire de camping-car, se trouve en plein coeur):

"Ndsm, Kinetisch-Noord… Ce sont ces mots quelque peu mystérieux qui titrent le fabuleux site industriel, l’ex-chantier naval d’Amsterdam transformé en Art-Factory de 80.000 m2, lieu de culture, d’art et d’expression expérimentale.
L’objectif du projet est de créer un espace de travail fonctionnel et accessible, multidisciplinaire et expérimental. Les jeunes et moins jeunes artistes issus de tout types d’arts tels le théâtre, spectacle de rue, design, sculpture, multi-média… y ont leur place. Ils y développent, dans un cadre alternatif et libertaire, une autre philosophie de la cité créative, du mélange des genres, de la rencontre et des « productions », quelles soient communes ou individuelles.
Les présentations publiques, évènements ponctuels et expositions sont les meilleurs moments pour découvrir la friche."

"Dans les années 1990, NDSM est d'abord occupé par des artistes, qui se retrouvent dans un des hangars géants que, depuis, on appelle de kunststad ("la ville artistique"), puis par des skateurs. En 2005, des résidences étudiantes sont construites dans d'anciens containers maritimes multicolores. Puis c'est au tour de nombreux commerces et entreprises de s'installer à NDSM. Aujourd'hui, le quartier accueille des bureaux de MTV, de la chaîne de magasins Hema, de Pernod Ricard, de Red Bull, de Greenpeace… mais aussi de petites entreprises très spécialisées, comme Woodies at Berlin, qui restaure d'anciens bateaux de luxe.
NDSM est une des zones de développement les plus prisées d'Amsterdam, mais cela ne l'empêche pas de garder son charme brut. Ses vastes quais ont été déclarés "monuments historiques" en 2008 afin de conserver l'esprit des anciens chantiers. Le quartier s'organise entre, à l'est, des espaces ouverts qui accueillent de nombreux événements culturels et, à l'ouest, le développement de l'habitat, des commerces et des bureaux."


C'est dans ce quartier que nous nous sommes arrêtés pour boire un coup le premier soir en rentrant de notre négativ-visit-of-Amsterdam. Un café niché dans un entrepôt fait de bric et de broc nous a attirés: le Noordelicht café. Bien nous en a pris, nous avons trouvé ici l'endroit idéal pour se sentir à l'aise, entourés de Néerlandais venus prendre leur bol d'air  dans un autre monde en plein coeur de la ville. C'est là que nous nous sommes rendu compte que le centre ville, mis à part les gens qui circulent sur leurs propres vélos, est uniquement investi par des Européens de toutes nationalités (énormément de Français) venus prendre leur dose de liberté aux Pays-Bas. A NDSM, nous n'avons pas les naseaux complètement saturés par l'odeur de la fumée de cannabis. Ici les gens sont souriants, zens, respectueux et sereins.


Et ça c'était un vrai ice tea fait maison! "Trop bon" dixit P'tit Babzouk


Tambouille mélangeatoire






Comme souvent, quand nous sommes aussi bien qu'à la maison, nous restons plus longtemps. Le dîner sera pris ici.



Des gnocchis (plat préféré de P'tit Babzouk) avec une sauce pimentée mais "trop trop bonne"


 

Nous allions remettre le couvert le lendemain soir, mais en descendant du ferry nous avons entendu de la musique qui provenait d'un autre coin du quartier. Et nous nous sommes retrouvés en plein dans le NDSM Food festival. Une cinquantaine de food trucks tous plus originaux les uns que les autres, de nombreuses buvettes, une scène, des concerts. Ah ben voilà, nous avions trouvé notre point de chute idéal. Nous avons siroté un verre en écoutant le 1er groupe, des français: "Pierre et les optimistes". L'intention d'y passer la soirée et de découvrir de nouvelles saveurs était bien là, mais P'tit Babzouk fatigué de cette longue balade dans Amsterdam (nous avons marché plus de 10km) avait envie de regagner le camion. Nous avons tout de même pu profiter de la musique jusqu'à tard dans la nuit (qui a dit que nous nous en serions bien passé?)

Nous vous mettons quelques clichés de ce quartier coup de coeur, c'est un tout petit échantillonnage tellement c'est surprenant et chouette de partout.











Appartements containers pour étudiants



La grue ci-dessous a été reconvertie en hotel. 3 chambres luxueuses dominent tout le quartier et une partie de la ville, c'est juste excellent!
A l'identique, un ancien bateau de croisière a été mis à quai et est devenu un hotel lui aussi.




Le café Noordelicht vu de derrière











Nous vous avons fait faire le tour d'Amsterdam tel que nous l'avons vécu. Il y a une évidence, nous nous sommes trompés dans l'ordre de visite du voyage. Amsterdam aurait dû être avant les pays du Nord sur l'itinéraire pour apprécier d'y être dès les premiers instants. Nous arrivions décontractés de grandes villes où la douceur de vivre nous éclatait au visage tout naturellement. La réadaptation directe par Amsterdam a été un sacré choc thermique (hihi) mais nous nous sommes acclimatés comme de partout.
Il reste tout de même un gros point négatif qui pollue où que ce soit la tranquillité, ce sont toujours ces vélos et scooters qui nous font être constamment vigilants. L'exemple par l'illustration, dans toutes les villes du Nord P'tit Babzouk pouvait aller et venir même loin de nous sans aucune crainte ni souci, à Amsterdam, il a passé quasiment les 2 jours accroché à nos mains..... Comme je le dis souvent pour Paris: pour aimer il faut y être nés. A Amsterdam c'est pareil, pour savoir faire du vélo, il faut avoir appris là-bas!

Nous reviendrons, en ayant pris soin auparavant de privatiser l'intégralité de la ville. S'il y a quelques copains qui souhaitent nous accompagner, nous voulons bien lacher un peu de lest et accepter une cinquantaine de personnes à nos côtés!!! (un peu plus même!)

Nous repartons bredouilles du célèbre maillot orange de l'équipe nationale Néerlandaise, soit la taille n'était pas la bonne, le joueur inscrit dans le dos pas le bon, le orange pas beau, le tissu pas terrible....bref, il aurait fallu le mix d'une dizaine de maillots pour en faire 1 seul: la copie idéale!

La visite se termine, nous avons un seul regret, celui de ne pouvoir assister à la grande parade de la Gay Pride le lendemain. C'est une des seules parades au monde qui a lieu sur l'eau (sur les canaux). Vue l'organisation mise en place pour cet évènement, ça doit être quelque chose de formidable d'y assister. L'ambiance doit être à son comble et ne doit pas être gâchée par les trublions qui profitent de ce prétexte pour venir faire la fête à Amsterdam.

4 commentaires:

  1. Mes souvenirs d amsterdam: des vélos ça c'est sur faut au moins voir une fois un parking à velo tellement c'est dingue. Le quartier rouge c'est à voir mais assez choquant de voir la 《marchandise 》en vitrine, le marché aux fleurs comme vous assez déçue mais j avais beaucoup aimee une balade en bateau sur les canaux avec audio guide et je musée van gogh.

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    1. Nous avons éliminé le quartier rouge le premier jour pour ne pas rajouter une couche à notre reprise de contact avec une ville bouillonnante!

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  2. Un p'tit bonjour de Lespignan !!!! ;-))

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    1. Un grand bonjour à vous tous! Profitez bien de vos vacances dans le superbe camion!!!!

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