vendredi 25 août 2017

Crisse de câlice d'ostie de tabarnak, y manque la roulotte!

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Repartez!

Comme nous avons reçu plein de messages des copains et de la famille pour savoir si notre avion avait bien atterri
à Halifax, nous ressortons notre clavier pour vous dire que OUI nous sommes bien arrivés au Canada pour la seconde mi-temps (emprunt du mot sur un des commentaires d'aujourd'hui). Même sans messages nous aurions repris la direction des ondes, mais nous vous remercions tous chaleureusement, tous les messages que vous nous envoyez nous font énormément plaisir!

Commençons par une vérité qu'il est difficile de taire: nous sommes aussi bons en transports en commun qu'un ver de terre qui décide de se mettre au tricot pour faire un pull jacquard! C'est bien la raison pour laquelle nous circulons depuis des années avec notre maison sur le dos ou plutôt à dos de notre maison. On se paume autant qu'avec les transports collectifs mais au moins on sait directement sur qui s'acharner avec la panoplie des noms d'oiseaux. C'est soit le chauffeur qui est incapable de suivre les instructions du GPS, soit la copilote qui elle ne sait même pas les lire à haute voix! Mais en attendant nous sommes sans nos propres roues et nous devons 1000 mercis à monsieur Google. On aurait fait beaucoup de sur-place y'a 20 ans en arrière!

Revenons en France pour commencer...

Avec les nouveaux au-revoirs d'une magnitude de 9 sur l'échelle émotionnelle sur les quais de la gare de Grenoble!

Le TER complètement vide en cette période de vacances nous emmène jusqu'à Lyon. Nous avions décalé en avance notre départ en gare de Grenoble de peur de ne pas avoir assez de temps pour chopper le quai pour le TGV suivant. Tu parles d'une affaire, le fameux quai n'a été annoncé que 10 minutes avant de repartir, autant dire que nous aurions même eu le temps d'aller se faire une mise en plis avant... C'est donc avec un battement de 2h devant nous que nous sommes arrivés à la gare de Lyon. Mais au moins ça a permis à Msieur Babzouk d'aller chercher le hamac qu'il lorgnait depuis pas mal de temps au Vieux Campeur pendant que nous avons joué aux campeurs indélogeables  P'tit Babzouk, Babzoukachien, tous les bagages et moi au milieu de la gare.

Le TGV, dont nous avons fastochement trouvé le quai,  complètement plein en cette période de vacances nous emmène jusqu'à l'aéroport de Roissy.

La navette Black Line qui nous a donné du fil à retordre pour la trouver (une chance elle est noire, comme la pink est rose, la blue est bleue et etc pour le reste des couleurs du pantone),  archi pleine, c'est toujours les vacances, nous emmène jusqu'à l’hôtel pour une courte nuit avant notre envol vers un autre continent. Nous en avons profité pour passer la soirée avec la Mam's de Msieur Babzouk venue nous rejoindre  pour l'occasion.

On prend les mêmes et on recommence. Debout à 6h et rebelote on reprend la Black line, mais c'était pas compliqué sur ce coup là: elle passe devant la porte de l'hôtel pour arriver au T3 de Roissy. En poussant un peu mémé dans les orties, nous y étions au max à 8h. Et l'enregistrement des bagages débutait à 10h30. Toujours à l'heure, toujours de bonne humeur (hum!).

Nous voilà partis pour le décathlon des formalités. Enregistrement des bagages et déclaration du chien qui selon les instructions de la compagnie (dont je parlerai plus tard) ne pouvait se faire avant. Bilan de l'opération, nous n'avons rien payé pour mademoiselle à 4 pattes. L’hôtesse en a décidé ainsi. Nous n'aurions pas été obligés de vendre nos organes pour payer mais le geste est très agréablement surprenant! Passage dans la zone d'embarquement, et la bim encore le chien qui bipait. On ne lui avait pourtant pas fait avaler de force une pince à épiler!!! Pas grave pour le chien, ils le font passer sans se poser de questions. Finalement on aurait du lui faire avaler une pince à épiler, c'est toujours utile pour les longues heures à patienter pendant le vol. Zut! Et enfin passage par les douanes où il a fallu ressortir une énième fois tous les papiers de la tribu, chien compris, et ça ne se résume pas qu'aux passeports! Et nous y sommes restés un bon moment, le charmant monsieur avait envie de parloter avec P'tit Babzouk pour savoir les origines de son prénom, s'il avait été assez sage pour partir au Canada....etc...

Bref, nous montons à l'heure dans l'avion. Le contraire aurait été couillon en arrivant aussi tôt à l'aéroport!!!!

Et c'est là que nous intervenons pour mettre un 5* à la compagnie que nous avons choisie pour le vol: ASL Airlines pour bien les nommer. Nous avions passé un certain temps voire un temps certain pour trouver un vol pour Halifax en s'y prenant au dernier moment. Nous devions être sûrs que le fourgon partirait bien sur le cargo qu'on nous avait annoncé, et cette certitude là nous ne pouvions l'avoir que 3 semaines avant. Nous avions écumé tous les sites qui comparent les vols et qui font grimper les tarifs sitôt que nous cliquons sur un vol qui peut potentiellement intéresser. Nous avions eu vent de la compagnie ASL par les voyageurs de Ma famille en balade qui sont eux partis dans la même configuration que nous début juillet. Nous les remercions d'avoir mis ce tuyau sur leur site, car la compagnie ne figure pas dans les comparatifs et en allant directement sur leur site plusieurs fois par jours, plusieurs jours d'affilée ou pas, les tarifs ne bougent pas d'un iota!
Bilan de l'opération: 717,50€ tout compris pour toute la famille. Sur les sites de comparatifs le prix le plus bas était de 1500€......par personne! Et il y avait bien plus cher!
Et pour ce prix dérisoire nous avons eu droit à un premier vol jusqu'à Dublin avec 1h d'escale sans sortir de l'avion, et par voie de conséquence nos bagages ne sont pas allés non plus visiter d'autres tapis roulants et se faire une soirée à la Guinness tavern pour se gourer de tapis au retour! Au moins tout le monde allait arriver en même temps à bon port, ce qui n'est pas rien! Un mauvais souvenir lors d'un retour de Prague, où ce qui restait de la valise est arrivé dans un sac poubelle par un transporteur 4 jours après le retour!!!!
Et puis aussi plusieurs passages avec boissons et en-cas et un repas complet (très bon), lui aussi avec boissons. Des oreillers et des couvertures (propres, toutes emballées). En gros, exception faite des apéritifs et champagne tout était à volonté. Nous mettons en avant le côté pécuniaire, non pas parce que nous sommes avides du tout gratos, mais c'est uniquement pour souligner la chance de voyager avec une telle compagnie.
Et cerise sur le gâteau, il n'y avait pas d'écrans complètement décrépis incrustés dans les sièges de devant avec en prime des télécommandes où il faut avoir 12 mains pour ne pas s'user les doigts tellement elles ne fonctionnent pas.  Le personnel naviguant distribuait à qui les voulait des tablettes Samsung dernière génération avec des écouteurs, et le tout gratos! Alors vous hésitez encore pour venir au Canada??? Bon d'accord, pour finir de vous convaincre, il y avait sur les tablettes: des films, des documentaires, des dessins animés, des magazines de presse, des jeux (on a bien rigolé avec), de la musique..... Vous partez quand?

Les ailes c'est bien, allez un peu de rab!


Sales tronches!

C'est bien beau tout ça, mais c'est  que c'était le premier vol de P'tit Babzouk, et l'affaire n'était pas réglée d'avance!!!! La première partie du vol s'est faite quasi en intégralité avec le museau enfoui dans l'oreiller pour ne pas voir dehors. Par contre l’atterrissage c'était "trop bien!" (on se demande pourquoi!!!). Et la seconde partie s'annonçait à peu près au même tarif, surtout qu'il y avait de fortes turbulences, mais c'était sans compter pour l'attrait de Mademoiselle Samsung qui lui a fait oublier l'altitude un bon moment! Le personnel naviguant est venu discuter avec lui voyant qu'il était un tantinet stressé. Il s'en est tiré avec un Diplôme de Baptême de l'air dédicacé par le commandant lui-même.
Et quel commandant! P'tit Babbzouk avait pris son courage à 2 mains pour regarder par le hublot sitôt que la descente a été annoncée dans les hauts-parleurs, sachant que c'était la fin pour ce premier voyage aérien, il comptait bien regarder la terre vue du ciel jusqu'à l’atterrissage, mais c'était sans compter sur le vilain temps qui était là pour nous accueillir à grosses gouttes ouvertes. Et nous avons bien vu la terre, mais nous n'étions plus qu'à quelques mètres du sol!!!! Tout l'atterrissage s'est fait dans un brouillard le plus total, et le commandant de bord a reçu sa salve d'applaudissements de tous les passagers.
Durant le vol, nous avons eu la visite du co-pilote qui est venu demander à P'tit Babzouk s'il voulait aller visiter le cockpit.
Et le summum, une photo avec le commandant après qu'ils aient discuté un bon moment ensemble!


A refaire, on fait 10 fois l'aller/retour avec eux (j'ai pas soumis la proposition aux autres membres de la tribu non plus hein!)

Et nous y voilà au Canada



Il restait encore à passer tout le protocole administratif et les douanes. Nous avons sagement répondu à toutes les questions que nous avions un peu préparées puisque normalement il faut avoir un billet de retour pour pouvoir entrer dans le pays. Nous avons dû répondre tout juste puisqu'ils ne nous ont pas embêtés, même pour le chien qu'ils ont trouvé "so cute". Restait le passage des bagages. Un chien renifleur rodait autour de toutes les valises, nous languissions de passer puisque nous avions les croquettes du chien que nous ne pouvions normalement faire entrer dans le pays. Le chien n'a rien senti et les contrôleurs nous ont laissé passer pendant qu'à côté ils désossaient tous les bagages de la voisine.

Ouf, notre chien était tranquille pour ses repas jusqu'à l'arrivée du fourgon. Et c'était tant mieux de ne pas avoir à chercher une animalerie avec cette pluie diluvienne qui nous attendait à la sortie de l'aéroport.

Nous n'avons pas hésité longtemps pour prendre un taxi plutôt qu'une navette (qui n'était même pas là) pour aller jusqu'à notre hôtel, que dis-je, notre Château!
Monsieur Babzouk a bien discuté avec le chauffeur de notre Lincoln (P'tit Babzouk était aux anges, il ne connaissait même pas la marque).
Sur la petite demi-heure de route, à travers les gouttes, nous avons pu constater que tout est grand et gros ici:
les voitures

les camions et ce ne sont pas les plus beaux. Nous n'avions pas l'appareil tout le temps, et là c'était en plein centre ville.

Les lits

Comme pour l'avion, nous nous y sommes pris à la dernière minute pour réserver l’hôtel et il ne restait pas grand chose. Nous sommes donc au Château Bedford Hotel qui n'est pas en plein centre, mais très bien desservi en bus pour s'y rendre. Cet hôtel 4* reçoit une clientèle assez populaire pour un niveau de prestations haut de gamme. Petits-déjeuners ultra complets, très grandes chambres avec frigo et possibilité de manger sur place, soit dans les chambres, soit dans la salle du petit-déjeuner, café et boissons à volonté toute la journée, piscine ouverte constamment, salle de sport..... En revanche l'hôtel est très très bruyant, nous nous en sommes rendu compte dès le premier soir. Nous ne comprenons pas pourquoi le personnel ne faisait rien pour faire taire les gens et nous laisser dormir,surtout qu'il était 18h30 quand nous nous sommes couchés hihi (soit 23h30 heure française). Par contre ils faisaient moins les marioles à 4h du matin, là c'était silence total.... Ca s'appelle un coup de décalage horaire derrière les oreilles!!!

Après une bonne nuit, un méga petit-déjeuner et le soleil de retour, nous sommes allés flâner pour la première journée sur la promenade du front de mer d'Halifax après nous être débrouillés comme des chefs avec les bus. Et la ligne que nous avons prise nous a fait longer le port commercial avec ses milliers de containers entassés les uns sur les autres et nous avons vu un petit parking avec sagement rangés 4 camping-cars Européens à n'en pas douter à la vue de la taille modeste par rapport aux quelques-uns que nous avons croisés depuis notre arrivée ici. Un pick-up qui charriait une caravane a dû s'y prendre à 10 fois pour entrer dans la station service en face de l'hôtel tellement le convoi était monumental! Ce sera peut être ici qu'arrivera notre modeste fourgon, et nous pourrons le voir pendant les 2 jours de stand by avant d'aller pouvoir le récupérer.... Nous verrons, il devrait arriver le 28!!! Une chose est certaine, nous pourrons nous garer n'importe où avec nos 6 mètres. La moindre place de parking est monumentale pour leurs gigantesques engins! Nous pourrions même sortir table et chaises que nous ne dépasserions pas de l'emplacement!!!!


Quelques photos de notre premier jour sur les huit que nous allons passer à Halifax
Le capteur capte

De très nombreux artistes ont investi le bord de mer, peintres, musiciens....
Et même un chien toujours "so cute" et "so sweet" qui fait l'attraction de tous les passants. Nous croisons très peu de chiens et dans ce très peu il y a beaucoup de caniches qui semblent être élevés aux hormones tellement ils sont gigantesques. La notre fait forcément office de petite peluche au milieu! Ses poils auront été bien lissés avec toutes les caresses qui lui auront été prodiguées!!








Tout est dans le D

Puis dans le C






La fameuse coupe Stanley!




Un pont pietonnier qui nous a bien fait rire, ça bougeait sévère dessus!! Du plus petit au plus âgé tout le monde déambulait de traviole dessus sans avoir bu, en tous cas pour nous!


Un vague toboggan ou une vague qui servait de


Un des nombreux estancot pour manger sur le front de mer ou nous irons sûrement demain pour goûter la fameuse poutine (annoncé comme étant un des plats les plus calorique au monde....nous vous raconterons!)

Quel tableau! Et pas en travaux malgré les cônes de signalisation!
Nous avons voulu prendre le petit train, qui nous a été refusé par l'accompagnatrice à cause du chien. Le chauffeur en personne est venu lui faire des caresses et nous a demandé de monter à bord... Puisque le chef a décidé, nous obtempérons! Nous pensions faire un tour touristique de la ville pour voir les points d’intérêts et y retourner ensuite. Nous avons au final fait le tour du quartier, le même que celui que nous avons fait à pieds (lol). Le petit train sert de transport avec de nombreux arrêts pour que les gens montent et descendent. Il est gratuit avec des petites urnes pour mettre ce que l'ont veut dedans. Nous avons mis un bon pourboire pour remercier le chef chauffeur de nous avoir voulu a bord de son train. Ce qui est drôle c'est que tous les passants font naturellement coucou aux passagers du train. Il doit s'agir de la politesse canadienne. Tout comme dans les bus, tous les passagers qui descendent disent "Thank you" sans que les chauffeurs puissent entendre pour autant à l'autre bout.





Le restaurant ou nous avons pris notre premier déjeuner Canadien qui était très bon!


Voiture publicitaire pour une société de destruction des nuisibles! Mickey, tu ne vas pas t'en sortir vivant!







Il est temps de rentrer à l'hôtel pour peut être une petite séance de piscine! Nous reprenons une autre ligne de bus pour voir d'autres quartiers de la ville. Nous repassons toutefois une seconde fois devant le port avec les camping-cars, ça doit être un signe!!!

Ah oui, il ne faut pas oublier de vous dire que pour affronter les hivers rigoureux ici, les Canadiens pour ne pas perdre l'habitude ne sont pas avares de climatisation! A moins de travailler chez Picard, il faut bien avouer que nous nous gelons de partout.....à l'intérieur!!! (bus, hôtel, heureusement pas la chambre.....).


4 commentaires:

  1. Vous me faites bien rire, mais je vous trouve sacrément courageux, ça doit être le privilège de la jeunesse, je suis fatiguée rien qu'à lire tout ça! Quoi qu'il en soit, continuez à vous amuser comme ça et à nous raconter..;Ma bleuette, le lhb approche, tu vas nous (me) manquer.

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    1. J'vais finir par me reconvertir en écrivain pour insomniaques ;-)

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  2. Félicitations à P'tit Babzouk, pour un baptême de l'air, ce n'était pas un petit vol quand même!
    Gros bisous à vous 4 ;)
    Cendrine

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    1. Quitte à prendre son envol autant aller loin du premier coup! Gros bisous à vous 2 dans votre coin paradisiaque!

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