dimanche 3 septembre 2017

Another brick in the Whales!

"Elle est contente, elle a mis son humour de merde dans le titre, elle est contente" quand je vous dis qu'on en use et abuse des répliques de Jean-marc the monkey!

Bref,

Nous sommes de nouveaux
des nomades !
La récupération du camion s’est faite en 2 temps 3 mouvements, juste le temps de faire la queue dans les bureaux du port au milieu des autres joliment vêtus de leur sublime gilet jaune (hum!) pour remettre les papiers des douanes. Il y avait bien les autocollants qui servent de scellés sur les portes du fourgon sur lesquels était noté « Inspected »….nous en doutons un peu, mais on s’en fout, nous voulions juste le récupérer.

Tout était bien à l’intérieur comme lorsque nous l’avons laissé à Anvers et rien n’avait bougé pendant la traversée. Même nos bouteilles de Tarriquet qu’il-ne-faut-pas-dire-qu’elles-étaient-a-bord ont survécu à la croisière !
Nous avons juste un petit pet’ sur la carrosserie, mais nous ne savons même pas si ça a été fait sur le bateau ou pas, c’est très minime pour ces 3 semaines passées entre d’autres mains !

Monsieur Babzouk est donc revenu avec notre monture se garer pile devant la fenêtre de notre chambre pour faire le transfert de nos affaires que nous avions avec nous et faire le rangement intégral du camion comme au premier jour. A midi tout était plié, nous avons mangé dedans devant notre chambre qui elle était dehors.


Il restait à faire les pleins, gasoil et eau et ça n’a pas pris 58 ans. Nous étions en face d’une station et ça va vous faire rêver, le litre de gasoil était à 0,97€ et la Nouvelle Ecosse est réputée pour être très chère par rapport au reste du Canada. Et pour l’eau nous sommes allés dans une autre station qui est répertoriée dans les points Ioverland (l’équivalent de Park4night en Europe). Plein d’eau gratuit et nous intriguons avec notre petit fourgon qui plus est Citroen. Les gens de la station sont venus discuter et voir ce qu’il en était. Nous avons eu droit à des pouces levés en guise de « super «  depuis que nous avons repris la route, c’est chouette, ça va attirer les autochtones et nous aurons un bon sujet de départ de conversation.

Nous avons ensuite pris la route côtière pour aller jusqu’à Peggys Cove. Route magnifique ! Autant Monsieur Babzouk s’émerveillait sitôt avoir fait les 5 premiers km après l’hôtel, que je disais que ça ressemblait à des coins de France, autant la route de bord de mer m’a arraché des « pouah que c’est beau » à chaque virage. Et comme je suis restée les yeux rivés aux paysages de cartes postales qui se succédaient, je n’ai pas pris de photos!

Peggys Cove, dont la population ne va pas au delà de 100 personnes est une petite communauté rurale sur la côte est de la baie St. Margarets toujours en Nouvelle Ecosse. Elle fait partie de la municipalité régionale d'Halifax et se trouve à une quarantaine de km de la ville. C'est une destination touristique importante pour ses panoramas marins, ses rochers et son phare.

Nous nous sommes baladés dans le microscopique village de pêcheurs et avons arpenté chaque centimètre de rochers pour nous faire tremper tout en haut par les monumentales vagues qui surgissent par moments.
 
C'est tellement de paraître petit sur une simple place de parking ici quand les autres monstres en nécessitent plusieurs!



Maison d'un vieux pêcheur qui fait de l'artisanat avec de la récup' d'objets servant à la pêche

C'est la caverne d'Ali Baba pour qui souhaite faire une déco marine chez lui. Nous n'avons malheureusement pas la place pour tout emmener!



Y'avait des centaines de poissons dans l'eau limpide qui ressort toute trouble :-(

Le numéro 111 sûrement en référence du vol Swissair cité plus bas...






L'imprudence fait malheureusement de nombreux morts chaque année ici...

























Notre point de chute pour ce premier bivouac est à 3km de Peggys Cove, sur le parking du mémorial du crash de l’avion de la Swissair en 1998. Vol qui devait relier New York à Genève et qui s'est crashé à une dizaine de km au large des côtes de la nouvelle Ecosse suite à un incendie à bord.




Face à la mer, comme souvent depuis que nous sommes partis.

Nous sommes retournés nous balader en bas des rochers après s'être bien trempé les pieds dans de la tourbe comme en Norvège. Et nous avions un point de vue lointain sur le phare de Peggys Cove.

Le phare au fond










 
Et comme nous le craignions un peu, la fin de la journée signe l’autorisation de sortie des vilains maringouins (les moustiques Québécois). Le repli dans le fourgon a été rapide, les stigmates de ces vilaines bestioles en Finlande est encore bien présent.

Alors que nous étions en train de manger, nous avons eu l’immense surprise de voir des jets d’eau sortir de la mer en face de nous. Nous ne rêvions pas, c’était bien des baleines. Nous sommes aussitôt ressortis pour nous rapprocher et le spectacle a été magique pour notre premier jour de nouveau sur la route. Et là peu importait les nombreux moustiques qui rôdaient autour de nous, nous avions le spectacle à portée d’yeux qui vaut à lui seul toutes les péripéties (peu nombreuses ceci dit) pour arriver jusque là!

Mais malheureusement pas de photos...... Nous essayerons avec les prochaines que nous croiserons!

4 commentaires:

  1. Qu'est-ce que c'est beua!!! si tu vois des baleines, fais des photos, pleaseeeee!

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    1. On va essayer, mais c'est pas facile de communiquer pour qu'elles prennent la pause. On parle pas encore baleine couramment :((

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  2. ton lapin, ce ne serait pas un lièvre par hasard???? bon d'accord, c'est un canadien mais quand même! :)

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